Et si l’art moderne se jouait aussi dans le salon ? À partir du 11 novembre 2025, le Museum of Modern Art (MoMA) de New York s’associe à Mattel pour une collaboration inédite : une collection capsule qui revisite sept œuvres majeures du musée à travers les jouets les plus cultes de la marque.
De Barbie à Hot Wheels en passant par UNO, l’art quitte les cimaises pour devenir un objet de jeu, de collection et d’éducation, brouillant les frontières entre culture savante et pop culture.
Quand Van Gogh, Dalí et Monet passent en mode “play”
Le projet MoMA x Mattel Creations propose des réinterprétations miniatures et colorées de grands classiques de l’histoire de l’art. En vedette, une Barbie Van Gogh, habillée d’une robe reprenant les tourbillons de La Nuit étoilée, et des figurines Little People à l’effigie de Salvador Dalí et Claude Monet.
Côté design, Hot Wheels rend hommage aux icônes automobiles exposées au MoMA avec des versions miniatures de la Jaguar E-Type Roadster et de la Citroën DS 23, tandis qu’un UNO Canvas revisite les compositions de Matisse, Mondrian, Sonia Delaunay et Liubov Popova. Enfin, la célèbre Magic 8 Ball se pare des motifs abstraits d’Alma Woodsey Thomas, mêlant hasard, art et spiritualité.
Un dialogue entre art, design et culture populaire
Pour le MoMA, cette collaboration visible sur le site de Mattel incarne une nouvelle manière de rendre l’art accessible à tous, notamment aux jeunes générations. “Nous invitons une nouvelle audience à découvrir la collection à travers le jeu et la créativité”, explique Jesse Goldstine, directeur du commerce du musée.
De son côté, Mattel y voit un prolongement naturel de sa mission : transformer des icônes du quotidien en symboles culturels. “Ce partenariat dépasse le simple produit, c’est un dialogue entre design, imagination et héritage artistique”, affirme Nick Karamanos, vice-président de Mattel.
En mêlant l’univers du jouet à celui du musée, le MoMA et Mattel signent une collaboration qui célèbre la curiosité, l’éducation et la beauté du geste créatif. Une passerelle entre les galeries et les chambres d’enfants, entre le chef-d’œuvre et le jeu.
Après les terrains de basket avec la poupée LeBron James, c’est désormais dans les musées que la marque de jouets s’invite.
