Et si les objets Hermès prenaient vie comme dans un rêve d’animation japonaise ? C’est l’expérience poétique proposée par la maison française à travers une série de courts-métrages signés de l’artiste et animatrice Annie Choi, plus connue sous le pseudonyme anchoponcho. Avec un style délicat et une narration visuelle douce, cette collaboration transforme les accessoires Hermès en petits contes visuels à la sauce Ghibli.
Déjà remarquée pour ses créations chez Dior ou Loewe, Annie Choi a été invitée par Hermès à illustrer plusieurs de ses collections (horlogerie, maroquinerie, cosmétiques) à travers une série de courts-métrages d’animation.
Une série de mini-films aussi surprenants que poétiques
Dans ces films, l’artiste imagine des scènes surréalistes et tendres, où les objets Hermès deviennent des personnages à part entière :
- Un immeuble-puzzle s’ouvre pour dévoiler une montre précieuse.
- Une partie de billard explosive transforme les boules en produits cosmétiques.
- Une bibliothèque secrète libère des sacs à main iconiques de la marque, dissimulés derrière les ouvrages.
- Et même une pomme géante qui, une fois étirée, se métamorphose en sac à main.
Autant de tableaux animés, inspirés des boîtes à puzzle japonaises, qui laissent entrevoir la magie nichée dans les objets du quotidien.
Une esthétique qui évoque le Studio Ghibli
Annie Choi revendique une influence directe du Studio Ghibli, avec lequel elle a déjà collaboré. Cela se ressent dans l’animation fluide, les jeux d’échelle, les atmosphères oniriques et le soin du détail graphique. Chaque plan semble respirer, comme si l’objet Hermès était doté d’une âme.
Ce choix de style, loin des codes publicitaires traditionnels du luxe, permet à la marque de raconter une émotion plutôt que de vendre un produit. Ici, un sac, une montre ou un rouge à lèvres ne sont pas seulement des accessoires : ce sont des éléments narratifs qui évoquent la délicatesse, la surprise, l’enchantement.
Quand le luxe devient récit animé
Avec cette collaboration, Hermès continue de brouiller les frontières entre l’art, la mode et le storytelling visuel. En confiant son image à une artiste venue du monde de l’animation indépendante, la maison propose une expérience sensorielle bien au-delà de la vitrine ou du spot publicitaire.
Une manière de se réinventer avec poésie, sans renoncer à son univers d’exception. Car chez Hermès, même un film d’animation peut devenir un objet de luxe à part entière. Et pour découvrir tous les projets similaires de l’artiste, n’hésitez pas à vous rendre sur sa page page Instagram.
Et dans cet esprit de créativité mise au service du luxe, (re)découvrez Gucci, qui avait revisité des scènes cultes des films de Kubrick pour sa collection Automne-Hiver 2022.
