À New York, le chaos visuel est roi. Mais certains ont le don rare de l’ordonner sans même le contrôler. C’est le cas d’Eric Kogan, photographe de rue basé dans la ville qui ne dort jamais, qui transforme ses balades quotidiennes en véritables scènes de poésie urbaine. Son terrain de jeu : les hasards du quotidien, les coïncidences fugaces et les petites illusions visuelles que seuls les plus attentifs peuvent remarquer.
Chez Eric Kogan, chaque photo est une sorte de clin d’œil visuel à la ville. Une ombre parfaitement alignée sur un passant, un nuage coincé dans un filet de basket, une mouette semblant discuter avec une statue… Tout semble chorégraphié, alors que tout n’est que pur timing. C’est là que réside la magie de son travail : dans cette capacité à détecter l’improbable, à figer une scène avant qu’elle ne disparaisse l’instant suivant.

L’art de remarquer ce que personne ne voit
Souvent réalisées à l’aide de son smartphone ou d’un appareil discret, ses photos s’appuient sur des éléments simples : reflets, perspectives, jeux de lumière ou de textures , mais parviennent à créer une illusion. Il peut s’agir d’une ligne de tramway qui semble traverser une bicyclette, d’un sac plastique en lévitation ou d’un oiseau prenant la pose exactement au bon moment.
Avec une touche d’ironie, de tendresse ou même d’absurde, chaque cliché révèle une part de rêve dans la brutalité urbaine. Un regard qui fait écho à la tradition du street photography où le banal devient sublime.

Une balade visuelle pleine de poésie
Le photographe publie ses images sur sa page Instagram, où ses compositions fascinent une communauté de plus en plus large. Ce n’est pas simplement la beauté du cadrage qui séduit, mais l’émotion cachée derrière chaque prise : ces micro-récits que chacun peut s’approprier, à la manière d’un photogramme de film que l’on croise au coin d’une rue.
Et surtout, son travail nous rappelle qu’il suffit parfois de ralentir et d’observer, pour voir surgir la poésie là où on l’attend le moins.
Et si ce type de projet vous touche, on vous invite à (re)découvrir cette série de photos de hasards chanceux de Eric Kogan, dont on vous avait déjà parlé.

























Des clichés qui pour une fois me paraissent authentiques et non trafiqués sur Photoshop ou avec l’IA.