Parce que prendre l’avion n’est pas facile pour tout le monde, l’aéroport de San Francisco a eu une brillante idée : engager une brigade animalière pour rassurer et distraire les voyageurs. Une initiative pas banale, puisque l’aéroport s’est associé à la SFSPCA (San Francisco Society for the Prevention of Cruelty to Animals), le tout dans le cadre d’un programme de thérapie basé sur l’assistance animale.
La fameuse équipe de choc, nommée la Wag Brigade, est composée de 22 chiens et d’un petit cochon appelé Lilou. L’idée a été mise en place en décembre 2013 et depuis le succès est toujours au rendez-vous. Les animaux continuent d’accompagner les passagers dans le besoin et ont remonté le moral de nombreux voyageurs.
La manager du programme de la Wag Brigade, Jennifer Kazarian, explique qu’en 2013, cette tendance faisait parler d’elle dans d’autres aéroports. Inspirée, elle aussi a voulu importer cette idée à San Francisco, tout en y ajoutant quelque chose d’unique. D’ailleurs, l’initiative des chiens de thérapie dans les aéroports remonte au lendemain des attentats du 11 septembre, quand un employé de l’aéroport de San José avait apporté son propre chien de thérapie au travail, pour aider les passagers à se détendre.
En effet, de nombreuses études prouvent que la compagnie des animaux réduit le stress et l’anxiété. Les animaux nous rendraient donc heureux et en bonne santé, puisque les chiens font bondir nos taux d’ocytocine (l’hormone responsable de notre bonheur) et font baisser nos taux de cortisol (l’hormone responsable de nos anxiétés).
Une bonne nouvelle donc ! En tout cas, les animaux de la brigade semblent ravis de rencontrer de nouvelles personnes au quotidien ; tout comme les passagers sont soulagés de trouver un peu de réconfort avant leur vol. Une solution maligne pour l’aéroport de San Francisco, qui voit passer plus de 55 millions de voyageurs chaque année. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le compte Instagram de la brigade. Et si vous êtes intéressés par ce service, il suffit de jeter un coup d’œil au site de l’aéroport.
