Et si l’infidélité avait (enfin) son meuble iconique ? C’est l’idée aussi culottée que brillante lancée par Gleeden, le célèbre site de rencontres extra-conjugales, qui vient de dévoiler le tout premier placard pensé pour cacher un amant. Oui, littéralement. Un concept insolite, à mi-chemin entre innovation produit et satire sociale, imaginé par l’agence Creapills.
Pensée par une équipe 100 % féminine, la marque revendique depuis ses débuts le droit pour les femmes de vivre leurs désirs… sans se justifier. Et ce placard à double-fond, aussi absurde qu’ingénieux, joue justement avec l’un des plus vieux clichés de l’infidélité pour mieux le détourner.
L’infidélité, version design et assumée
Avec humour et autodérision, Gleeden imagine ici un meuble à double-fond, dans lequel on peut littéralement planquer son partenaire pour éviter les mauvaises surprises. Derrière la penderie, une porte dissimulée s’ouvre sur un espace conçu pour l’attente en toute discrétion : strapontin, lampe frontale, masque à oxygène, écran avec 300 films et séries, écouteurs, snacks… et même une tenue de plombier pour sortir en douce si nécessaire.
Une exécution parfaitement absurde, qui moque avec finesse les inégalités de perception entre hommes et femmes face à l’infidélité. Car quand les hommes sont glorifiés pour leurs écarts, les femmes, elles, sont souvent jugées. Gleeden prend le contre-pied en valorisant la liberté féminine avec une campagne pleine de second degré.
Une campagne virale aux résultats impressionnants
Lancée avec humour mais portée par un message féministe subtil, la campagne a connu un succès fulgurant en organique grâce à sa diffusion sur Creapills. Elle a touché plus de 7,2 millions d’internautes, généré plus de 4,2 millions de vues, 98 000 interactions et 210 retombées médias dans 45 pays. Et tout cela sans le moindre budget média.
Un raz-de-marée digital qui prouve qu’une idée créative bien exécutée peut traverser les frontières, les plateformes… et les placards.
Un détournement qui amuse autant qu’il interroge
Plus qu’un simple coup marketing, ce projet joue sur la symbolique du “cacher dans le placard” pour questionner les normes, les hypocrisies conjugales et la liberté de chacun·e. Une campagne pleine d’audace, d’humour et d’intelligence, signée Creapills, qui prouve qu’on peut encore surprendre… même avec un meuble.
