Avec sa nouvelle campagne “There is only one Wimbledon”, le tournoi londonien prouve une chose : à Wimbledon, on ne joue pas qu’avec des raquettes, mais aussi avec ses démons.
Alors que le tournoi le plus iconique du tennis mondial s’apprête à débuter, Wimbledon 2025 frappe fort avec une campagne qui tranche radicalement avec les prises de parole traditionnelles du sport. Ici, pas de ralentis glorieux, ni de cris de victoire. À la place, un film cinématographique profond, introspectif, presque dérangeant, qui nous plonge dans la bataille mentale silencieuse que mènent les plus grands champions sur le gazon du Centre Court.
Le tennis comme vous ne l’avez jamais vu
Réalisée par Folkert Verdoorn et imaginée par l’agence VCCP, cette campagne place la psychologie au cœur du jeu. La pelouse mythique, le filet tendu, la balle lancée… deviennent des métaphores sensorielles, des symboles de doute, de solitude et de pression. On y entend la voix intérieure d’Annabel Croft, ancienne joueuse devenue commentatrice, nous guider dans cette immersion mentale aux frontières du rêve et de l’effroi.
Ce n’est pas un film sur Wimbledon. C’est un film sur ce que Wimbledon provoque : un mélange de vertige, d’obsession et de dépassement de soi.
Un storytelling universel, au-delà du sport
Ce qui impressionne, c’est la capacité de cette campagne à raconter une histoire qui parle à tout le monde — même à ceux qui ne suivent pas le tennis. Car cette lutte invisible, cette quête de perfection et cette peur de décevoir, chacun peut s’y reconnaître. Les témoignages des joueurs comme Carlos Alcaraz, Barbora Krejcikova ou Alfie Hewett rendent cette introspection encore plus incarnée. Tous parlent du rêve d’enfant devenu réalité, mais aussi de son prix émotionnel.
Un déploiement mondial à la hauteur du mythe
La campagne sera diffusée sur les plus grandes chaînes internationales (BBC, ESPN, Eurosport, Amazon Prime, Tencent…) et déclinée en affichage, social media, et activations locales. Objectif : faire rayonner Wimbledon non plus comme un simple tournoi, mais comme un symbole culturel mondial. Une référence qui dépasse le sport pour incarner l’excellence, l’émotion, et cette fragilité humaine que l’on cache trop souvent derrière les victoires.
Et si le plus grand adversaire n’était pas en face, mais en soi ?
Avec “There is only one Wimbledon”, le tournoi nous rappelle que la véritable épreuve n’est pas toujours visible à l’écran. Ce qui se joue derrière chaque service, c’est un duel intérieur d’une intensité rare — et c’est précisément ce que cette campagne parvient à capter avec justesse.
