Fondée en 2009, la plateforme en ligne Vestiaire Collective a pour objectif de rendre la mode accessible à tous, dont des articles de luxe, en misant sur la seconde main. À l’approche de la traditionnelle journée du Black Friday qui avait lieu le 24 novembre dernier, l’entreprise française a pris une décision radicale : bannir tous les articles issus de 30 marques de fast-fashion de son site Internet.
Après l’avoir vaguement évoqué en 2022, Vestiaire Collective a finalement rendu sa décision et a définitivement supprimé des milliers de produits provenant de Zara, H&M, Gap, Urban Outfitters ou encore Mango, pour ne citer que ces dernières.
Derrière cette initiative, la plateforme souhaite sensibiliser ses consommateurs et lutter contre la surconsommation dans l’industrie de la mode. En effet, le milieu du textile est l’un des plus polluants au monde avec pas moins de 100 milliards de vêtements fabriqués chaque année, entraînant plus de 92 millions de tonnes de déchets.
Pour faire suite à cette action, Vestiaire Collective a donc dévoilé une série de visuels impactants générés avec l’intelligence artificielle où l’on distingue des amas de vêtements aux abords de monuments célèbres. Elle a également publié une vidéo en CGI où l’on découvre Times Square submergé de piles de vêtements et qui a fait le tour du monde en quelques jours cumulant plus de 20 millions de vues.
Ce revirement a évidemment suscité le débat auprès des principaux utilisateurs de la plateforme. Toutefois, Vestiaire Collective appuie et défend ses propres par le mantra « Pensez d’abord, acheter ensuite » en poussant son audience à se tourner vers la seconde main de qualité pour œuvrer collectivement vers une consommation raisonnée.
