Le cancer du sein est considéré comme l’une des maladies les plus fréquentes en France et représente la première cause de décès par cancer chez les femmes. De nombreuses campagnes sont régulièrement déployées afin de rappeler l’importance du dépistage mais aussi de l’autopalpation qui peut aider à sauver des vies.
Mais certains créatifs n’hésitent pas à mettre leurs connaissances au service de la bonne cause à l’image de cet étudiant de 22 ans Julián Ríos Cantú qui a créé un soutien-gorge innovant capable de déceler les premiers symptômes du cancer du sein.
Curieux et intéressé par de multiples domaines, il a eu l’idée de créer cette solution en 2016 alors que sa mère venait d’apprendre que son cancer du sein était un nouvelle fois revenu. Il a alors songé à développer un moyen de détecter les premiers signes de la maladie ou de récidive sans aucune radiation et accessible à toutes les femmes issues de n’importe quel milieu.
Le jeune mexicain a alors créé la start-up Eva Center et s’est entouré d’une équipe de 4 personnes avec laquelle il a développé un algorithme basé sur l’intelligence artificielle qui est relié à 200 capteurs thermiques placés dans le soutien-gorge. Les capteurs vont ainsi permettre d’identifier les températures anormales et la circulation sanguine dans le tissu mammaire, qui peuvent être les premiers signes du cancer.
Pour être véritablement efficace, le sous-vêtement doit être porté durant 60 à 90 minutes par semaine. À l’issue de chaque contrôle, les informations relevées sont envoyées par Bluetooth sur une application qui établit un diagnostic. En cas de suspicion, les utilisatrices peuvent être directement mises en relation avec un oncologue.
Pour le moment, le soutien-gorge n’est pas encore commercialisé et est toujours en phase de prototype. Toutefois, ce dernier a déjà été primé notamment lors du concours Global Student Entrepreneur Award (GSEA) en Allemagne.
Bien que cette solution permettrait d’offrir des moyens de dépistage aux femmes qui n’en ont pas les moyens et avant leurs 50 ans, certains médecins sont légèrement réfractaires car ils soulignent que le soutien-gorge ne remplace en rien la mammographie et qu’il pourrait encourager les femmes à se contenter de ce diagnostic et à ne pas avoir de vrais examens médicaux.
Et parmi les initiatives ingénieuses mises au point pour sensibiliser sur le cancer du sein, souvenez-vous : ce musée argentin autorisait les visiteurs à toucher les œuvres sur lesquelles avaient été ajoutées plusieurs symptômes via des textures.
[…] originalmente publicado em creapills e adaptado pela equipe do blog […]
Bravo, c’est super car on sait qu’il y a de plus en plus de cancer avant 50 ans, et pas de mammo dans ce cas… j’attends sa commercialisation avec hâte