Originaire du Liban, Eli Rezkallah est un artiste qui s’amuse à détourner les publicités sexistes et vintages des années 1950.
Malgré les stéréotypes et les inégalités qui subsistent encore, l’image de la femme a bien évolué au fil des années. En 1950, il n’était pas choquant de voir la femme représentée, dans des publicités et autres, par une mère de famille affairée à s’occuper de la maison toute la journée, de son homme, de ses enfants et de sa petite cuisine… avec un beau sourire en prime.
Même si les mentalités ont bien évolué depuis (et heureusement), il reste encore des pays où la femme n’est hélas pas perçue comme l’égale de l’homme. Et si on changeait la mentalité grâce à la pub ? C’est tout le sujet du projet créatif entreprise par Eli Rezkallah, un artiste originaire de Beyrouth au Liban, qui a eu l’idée de détourner les pubs sexistes des années 50.
Dans son projet baptisé « In A Parallel Universe », Eli revisite des publicités résolument vintage en inversant le rôle de l’homme et de la femme. Un moyen pour lui d’illustrer que même si la lutte pour l’égalité des sexes est loin d’être terminée, on a parcouru un beau chemin et la publicité misogyne des années 50 en est l’une des preuves les plus concrètes. Pour en savoir plus sur Eli Rezkallah, rendez-vous sur son portfolio.
Imaginé par : Eli Rezkalla
Source : boredpanda.com
Ces anciennes publicités sont intéressantes car elles montrent un état d’esprit et une organisation sociale.Le détournement n’a pas d’intérêt car il n’est pas le reflet de notre société (encore moins en Iran). De plus il n’est pas particulièrement créatif, il se contente d’inverser les rôles ce qui ne correspond plus à rien.
Je suis d’accord avec Xavier Pedri, les pubs qui mettaient en scène les hommes dans des tâches exclusivement masculines ne sont pas envisagées alors qu’à bien y réfléchir elles faisaient montre du même sexisme sociétal.
Ce que ces pubs ne montraient pas c’est que dans les années 50 (et encore trop souvent aujourd’hui) pendant que madame gérait son petit intérieur monsieur partait bosser de 6h du matin à 19h dans des conditions de travail déplorables à se fusiller la santé voir à trouver la mort, lorsqu’il ne s’agissait pas plus tard de partir à mourir à la guerre ou finir estropié à vie. Gérer son propre planning chez soit avec pour objectif que sa famille se sente bien au moment de rentrer d’un travail difficile, beaucoup d’hommes auraient bien voulu le faire. Hélas les clichés… Lire la suite »
Avez-vous pensé aux veuves qui devaient tout mener de front. Toutes ne recevaient pas les aides qu’on imagine
Il y a pas des choses à dénoncer en 2022 faut aller chercher les années 50?
À parce que tu crois que les inégalités homme-femme c’est pas suffisamment d’actualité pour toi ?
C’est absolument super ce qu’ils ont fait
Oui du coup ça reste sexiste !
Dans la mesure ou c’est une oeuvre artistique satirique ce n’est pas du sexisme
Je dirais différemment. C est volontairement sexiste, mais pour faire réagir. Et ne pas voir ça (comme briffard) c est soit de la mauvaise fois, soit de la conneries.
[…] Il détourne les publicités sexistes des années 50 en inversant les rôles. Malgré les stéréotypes et les inégalités qui subsistent encore, l’image de la femme a bien évolué au fil des années. En 1950, il n’était pas choquant de voir la femme représentée, dans des publicités et autres, par une mère de famille affairée à s’occuper de la maison toute la journée, de son homme, de ses enfants et de sa petite cuisine… avec un beau sourire en prime. Même si les mentalités ont bien évolué depuis (et heureusement), il reste encore des pays où la femme n’est hélas… Lire la suite »