Ce n’est ni une voiture, ni un bolide de F1… mais il porte fièrement le Cheval cabré. Avec « Hypersail », Ferrari se lance dans une aventure totalement inédite : la course au large. Un voilier high-tech et 100% autonome en énergie qui fusionne design nautique et ingénierie automobile pour repousser les limites de la performance en mer.
Présenté depuis le siège de Ferrari à Maranello, Hypersail n’est pas un bateau comme les autres. Long de plus de 30 mètres, ce monocoque à foils est le fruit d’une collaboration entre les ingénieurs de Ferrari, l’architecte naval Guillaume Verdier et le navigateur légendaire Giovanni Soldini, directeur d’écurie du projet.

Quand Maranello se met à naviguer
Avec son allure futuriste, le voilier repose sur trois points de contact pour le vol océanique : une quille basculante équipée d’un foil, un foil latéral et un autre sur le safran. Une configuration inédite dans le monde de la voile, conçue pour faire littéralement voler le bateau au-dessus des vagues.
Un laboratoire flottant signé Ferrari
Le projet incarne la volonté de Ferrari de transférer son expertise automobile dans de nouveaux domaines : aérodynamisme, gestion de l’énergie, matériaux ultralégers ou encore logiciels de contrôle embarqués.
Par exemple, le système de stabilité du bateau est directement hérité des suspensions actives des hypercars de la marque. Il permet à Hypersail de rester stable, même lancé à grande vitesse au-dessus de l’eau.
À ce jour, neuf brevets ont déjà été déposés, et d’autres sont en cours. Le tout a été développé à plus de 90% dans les ateliers de Maranello, là même où naissent les Ferrari 12Cilindri ou F80.

Un voilier zéro émission conçu pour l’endurance
Mais là où Hypersail impressionne encore davantage, c’est sur le plan de la durabilité. Zéro moteur thermique, zéro émission : l’énergie nécessaire à la navigation proviendra uniquement du vent, du soleil et de l’hydrogénie cinétique. Une première pour un voilier de cette taille, conçu pour traverser les océans sans assistance.
Son lancement est prévu pour 2026, avec une ambition assumée : devenir le premier voilier transocéanique full foiling autosuffisant, capable de battre des records sur des épreuves d’endurance.
L’ADN Ferrari… sur les flots
Pour Ferrari, ce projet incarne une extension naturelle de son ADN. Comme l’explique John Elkann, président de Ferrari :
« L’endurance fait partie de notre histoire. Après Le Mans, la course au large est la nouvelle frontière. »
Et même si le voilier ne participera pas à la Coupe de l’America, Ferrari ne cache pas ses ambitions : faire vibrer les amateurs de vitesse et d’innovation, sur route comme sur mer.
Et dans le même esprit d’innovation hybride, on vous invite à (re)découvrir Domus, le premier trimaran superyacht zéro émission carbone conçu par les studios Van Geest Design et Rob Doyle Design.










