Pour promouvoir son nouveau déodorant pour les parties intimes, Lynx (connu sous le nom d’Axe en France) a lancé une opération de street marketing aussi provocante que maligne.
Baptisée “Scratch and Sniff”, cette campagne détourne les affiches publicitaires traditionnelles… en les transformant en tests olfactifs géants à activer dans une zone plutôt inattendue.
Un visuel classique… sauf pour l’entrejambe
La marque a installé dans les rues de Londres, mais aussi dans plusieurs magazines masculins, des visuels en noir et blanc montrant des hommes en sous-vêtements. Rien d’étonnant jusque-là. Mais l’originalité réside dans l’encre parfumée imprimée directement sur la zone de l’entrejambe. Grâce à une technologie de microencapsulation, le parfum se libère uniquement lorsqu’on frotte l’image.
Une démonstration produit aussi culottée qu’efficace
En jouant la carte de l’ironie et de la transgression, la marque assume pleinement son ADN irrévérencieux. L’agence LOLA MullenLowe signe ici une campagne qui transforme une habitude taboue en argument marketing assumé. Une manière de faire parler, mais aussi de démontrer concrètement le produit en condition réelle.
Relayée massivement sur les réseaux sociaux, l’opération a immédiatement fait réagir. Certains saluent l’audace, d’autres s’interrogent sur les limites du marketing olfactif. Mais une chose est sûre : avec cette campagne, Lynx réussit à installer son nouveau produit dans l’esprit (et le nez) des consommateurs.
Une opération insolite, mais qui semble tout de même très (très) inspirée de ce coup marketing de la marque de soins Billie, qui a envahi Manhattan avec des affiches représentant d’immenses aisselles… que les passants sont invités à gratter pour découvrir la nouvelle senteur de ses produits.
