Quel est le lien entre la sécurisation des données sur internet et les fameuses lampes à lave inventées en 1963 et avec lesquelles vous avez peut-être déjà décoré votre intérieur ? Aussi fou que cela puisse paraître, 10% du trafic web mondial est justement sécurisé à l’aide de cet objet décoratif. Une prouesse créative et technique que l’on vous présente ci-dessous.
La sécurisation des données sur internet est devenue un des sujets les plus importants du XXIᵉ siècle et de nombreuses entreprises innovent pour proposer les solutions les plus efficaces. La société Cloudflare est une des plus importantes et son impact sur le web est énorme puisqu’elle sécurise approximativement 10% du trafic internet.
Traditionnellement, la sécurisation des données se fait par des algorithmes capables de créer des clés de sécurité informatique complexes. Mais ces codes en apparence inviolables sont toutefois prévisibles : ils exécutent une logique binaire qui peut être devinée par un hacker expérimenté disposant d’une machine puissante. Toute la stratégie des développeurs aujourd’hui est de créer un cryptage imprévisible, qui répond à des règles aléatoires que personne ne peut deviner.
Et là vous comprenez ce que viennent faire ces lampes à lave dans la problématique de sécurisation des données. La chaleur dégagée par l’ampoule de ces lampes décoratives liquéfie la cire, qui monte et descend de manière totalement aléatoire. Les développeurs interprètent alors ces mouvements des formes en code pour créer des clés de chiffrage imprévisibles.
C’est pourquoi Cloudflare a installé dans son QG de San Francisco un mur de 100 lampes à lave. Une caméra filme les mouvements de la cire et le code créé par les développeurs transforme les images en clés de chiffrage impossibles à cracker. La créativité appliquée au code informatique en un exemple brillant ! Pour en savoir plus, vous pouvez regarder la vidéo du YouTubeur Tom Scott qui présente l’idée avec une interview des équipes de Cloudflare.
ncis episode 16 creapills nous prend pour des billes
bah non, ils nous parlent de faits réels, comme ceux dont ce sont inspirés les scénaristes de NCIS.