Pas un jour ne circule sans qu’on ne voit des photos, parfois révoltantes, du non respect des règles pendant le confinement. Des clichés de personnes qui semblent se moquer des distances de sécurité, utiles pour limiter la propagation du virus, et qui sont parfois diffusées en masse dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Un constat qui a inspiré les photographes Ólafur Steinar Gestsson et Philip Davali pour réaliser une petite expérience visant à prouver qu’il faut tout de même se montrer prudent face à l’interprétation des photos. Pour cela, ils ont profité d’une douce après-midi du mois d’avril pour faire une excursion dans les rues de Copenhague afin de capturer des scènes du quotidien.
À la manière d’un petit jeu, les photographes s’étaient répartis les rôles : Philip Davali devait montrer les scènes sous un angle négatif (non-respect des distances, etc…) et Ólafur Steinar Gestsson le côté positif (les distances sont respectées). Comment ? Tout simplement en prenant la même scène sous 2 angles différents, comme l’explique le média danois TV2 qui a relayé l’information.
Et les résultats, que vous allez découvrir ci-dessous, sont pour le moins étonnants. Les 2 scènes sont absolument identiques et pourtant, elles révèlent 2 visions différentes. Un résultat obtenu grâce au choix de l’angle mais aussi à celui de l’objectif : un objectif de longue focale (ou téléobjectif) est utilisé pour les photos « polémiques » alors qu’un objectif grand angle est utilisé pour les photos « positives » (vis à vis du respect des distances).
bravo et merci pour cette leçon de photographie