Cet ingénieur canadien transforme un combi Volkswagen… en hélicoptère

Et si l’on fusionnait deux icônes mécaniques que tout oppose ? D’un côté, le mythique Combi Volkswagen, synonyme de liberté, de surf et de culture hippie. De l’autre, un Airbus H125, hélicoptère moderne utilisé dans les opérations de secours.

C’est le pari complètement fou — et réussi — de Chuck Jurgen Teschke, un technicien aéronautique canadien de 64 ans, qui a donné vie au tout premier “Hippiecopter”. Ce projet hors norme, statique mais visuellement bluffant, mêle recyclage, passion et design rétro-futuriste.

Un croisement totalement improbable entre van vintage et hélico moderne

C’est dans son jardin en Alberta, au Canada, que Chuck Teschke a décidé d’assembler deux épaves promises à la casse : une carcasse rouillée de Volkswagen T1 et une structure d’Airbus H125 récupérée auprès d’un centre de formation aéronautique. Fort de ses 38 ans d’expérience en maintenance aérienne, ce passionné n’a rien laissé au hasard.

Il lui aura fallu plus d’un an pour réaliser ce patchwork mécanique parfaitement homogène. Le Combi a été allongé, renforcé et modifié pour accueillir la queue et la cellule arrière de l’hélicoptère. Les portes ont été élargies, les optiques transformées en phares surdimensionnés façon projecteurs d’avion, et un toit vitré a été ajouté en clin d’œil au cockpit original.

Une sculpture figée, mais terriblement expressive

Le tout a été recouvert d’une peinture bleu-blanc ponctuée de motifs psychédéliques, rendant hommage aux racines hippies du Combi. Malgré son apparence, le Hippiecopter ne peut ni rouler ni voler. Il s’agit d’une œuvre d’art statique exposée dans le jardin de son créateur — mais son pouvoir d’attraction est tel que des curieux font le détour pour l’admirer.

Entre hommage, recyclage créatif et esthétique rétro-futuriste, l’Hippiecopter est devenu une véritable œuvre d’art mécanique. Il incarne une vision singulière de l’upcycling, où deux mondes se rencontrent : la nostalgie du voyage au sol et le rêve de survoler le monde.

Une déclaration d’amour au design, à la liberté et à l’imaginaire

Chuck, qui en est déjà à son quatrième projet de “Frankencopter”, prouve qu’il n’y a pas de limite à la créativité quand on sait manier les outils… et les symboles. Son œuvre, aussi inutile que fascinante, brouille les frontières entre l’ingénierie, le design et l’art contemporain.

Alors non, l’Hippiecopter ne vous emmènera pas à Woodstock par les airs. Mais il vous fera certainement décoller… par l’imaginaire.

Et si vous aimez les projets fous autour de la récupération de Volkswagen, on vous conseille de découvrir cette idée du créatif Brent Walter, qui a recyclé des Volkswagen Coccinelles d’origine pour en faire de petits scooters rétro.

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