Un développeur vous permet de jouer à Pokémon depuis sa photo de profil Twitter

L’idée a le mérite d’être originale ! Un canadien de 25 ans a détourné Twitter pour transformer sa photo de profil en écran de GameBoy afin de jouer à Pokémon. Profitant de l’aspect réseau social, il permet même à sa communauté de voter et de choisir les futures actions du jeu. On vous explique tout.

Programmeur 3D chez Gameloft, Constantin Liétard est visiblement un grand fan de Pokémon. Le 8 janvier dernier, il a publié sur son compte Twitter un message annonçant à ses 40 000 abonnés qu’il était possible de jouer à Pokémon version Rouge depuis sa photo de profil.

Pour cela, ses abonnés ont simplement à regarder la photo de profil actuelle et commenter son dernier tweet avec les touches de la GameBoy : Haut, Bas, Gauche, Droite, A, B, Start, Select. Toutes les 15 secondes, les commentaires font l’objet d’un vote automatique et l’action la plus sollicitée est effectuée. L’image de profil de Constantin est alors modifiée automatiquement et les utilisateurs votent à nouveau pour faire avancer la partie (il faut actualiser la page pour faire apparaître la nouvelle image).

Bien évidemment, c’est incomparable avec le jeu normal car ici il faut attendre 15 secondes que chaque action soit réalisée et le résultat se voit uniquement sur la petite photo de profil ronde de Twitter qui fait 400 pixels de large (donc pas très pratique). On est plus dans une démarche de curiosité et de créativité pure, où un petit malin détourne l’usage d’une fonctionnalité avec une idée et ses connaissances techniques. Le tweet de Constantin Liétard a déjà été commenté 63 000 fois : cliquez ici pour le voir.

Capture d’écran du Twitter de Constantin Liétard

Le programmeur 3D Constantin Liétard a détourné Twitter pour jouer à Pokémon avec sa photo de profil
Crédits : Constantin Liétard

La même capture 15 secondes plus tard : on voit le personnage qui a bougé

Le programmeur 3D Constantin Liétard a détourné Twitter pour jouer à Pokémon avec sa photo de profil
Crédits : Constantin Liétard

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