C’est à travers les différents médias que nous nous tenons informer de la situation actuelle du monde dans lequel nous vivons, qu’il s’agisse du meilleur comme du moins bon. Mais une fois les caméras éteintes, il ne faut pas oublier que les conditions de vie vulnérables de certains pays perdurent… Un constat qui a inspiré l’ONG Handicap International pour sa dernière campagne dans laquelle elle rappelle son travail sur le terrain dans les zones de pauvreté extrême.
Créé en 1982, Handicap International œuvre pour venir en aide et améliorer le quotidien des populations et des personnes en situation de handicap dans les zones à risque. Une solidarité qui s’est notamment illustrée lors de la guerre civile en Syrie, du génocide rwandais en 1994, du séisme de 2010 à Haïti ou encore plus récemment, avec l’invasion russe en Ukraine.
Pour la campagne intitulée « After the news » (comprenez, « Après les nouvelles »), l’organisation épaulée par l’agence Strike, a fait appel au réalisateur canadien Olivier Staub et au studio DUST qui ont dévoilé un spot publicitaire court et pourtant poignant.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, toute la vidéo a été réalisée à l’aide d’une technologie appelée « 3D temps réel », très prisée dans le cinéma et les jeux vidéo. La production virtuelle sur un mur LED a ainsi permis de créer des décors en 3D de catastrophes naturelles et de zones de guerre. Un réalisme saisissant qui a été accentué avec un jeu de lumière favorisant l’intégration naturelle des figurants, avant même la phrase de post-production.
Une opération innovante et pionnière en France qui offre une vision réelle et claire des crises humanitaires et climatiques qui affectent actuellement le monde et sa population, mais qui tient aussi à rappeler l’importance d’organisation comme Handicap International présent sur le long terme.
