À 25 ans, cette française conçoit des instruments de musique pour les personnes sourdes

La musique fait partie intégrante de nos vies, et rythme nos émotions. Seulement, lorsque l’on n’entend pas, ce plaisir ne peut pas être compris. Alors, comment partager le goût de la musique aux sourds ? Cette jeune femme a peut-être la réponse ! Cassandra a conçu un violon, une basse et un violoncelle, adaptés pour les personnes sourdes et mal-entendantes.

Cassandra Felgueiras est diplômée des Beaux-Arts de Toulon. Et c’est dans le cadre de son diplôme national supérieur d’expression plastique que lui est venue une idée : tandis qu’elle se posait des questions sur le son en lui-même, elle a conclu que les instruments peuvent émettre des vibrations ! Enfin un rapport concret et solide à la musique qui peut être ressenti par tous.

Elle a d’ailleurs expliqué à France Inter : “La caractéristique de ces instruments, c’est de prendre le corps comme caisse de résonance. Le corps vient compléter l’instrument en devenant le récepteur des vibrations. Une fois que la structure entoure le corps et qu’on fait vibrer les cordes, elle se met à vibrer et comme elle est en contact avec les os du corps, il y a une conduction qui se fait et les fréquences se propagent à l’intérieur du corps. Il y a ainsi une perception tactile du son, en plus de celle aérienne par l’oreille.”

Les trois inventions ne sont encore qu’au stade de prototype. Mais on peut déjà vous préciser que le violon possède un système d’armature à poser sur la tête, qui se joue avec un archet ou à cordes pincées. Le résultat ? L’ossature du crâne et le visage ressentent les vibrations  ! Comme le rapporte Positivr, le “body cello” et la “body basse” sont davantage concentrés au niveau du ventre et du buste, permettant aux vibrations de voyager à travers la cage thoracique, le dos et les épaules.

Une initiative créative et utile qui ferait le bonheur de certains ! À ce sujet, Cassandra a remporté le prix “Déclic Jeune” de la Fondation de France : une bourse de 7600 euros, afin de l’aider à perfectionner ces inventions prometteuses.

Crédits : Viviane Ciampi
Crédits : Fondation de France
Crédits : lamarseillaise.fr

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